Levés tôt ce matin là, car la route pour nous rendre à Anduze était plus longue que d’habitude. Mais peu importe, le sourire était là, le soleil aussi et la perspective d’une belle journée.

Arrivés à la gare d’Anduze, un wagon nous a été réservé ; nous étions tout fiers de voir le nom du Carrefour Citoyen marqué sur l’extérieur du wagon. Nous étions tous à notre grande satisfaction quand Anne-Marie faisant le compte des présents s’aperçoit qu’il en manque deux. Moment de panique. Le chef de gare avec son « -toooouuute » nous met la pression. Appels téléphoniques… Sans succès… mais à quoi donc sert un téléphone si on ne répond pas… et puis doucement cahin-caha voilà nos deux amies qui arrivent avec un sourire désarmant. Consignes mal données ou mal comprises tout est bien qui fini bien.
Le wagon qui nous a été désigné datait vraiment d’un temps ancien où les banquettes de bois n’épargnaient pas le voyageur.
Nous voilà partis dans un nuage de fumée noire envahissant le compartiment ; certains habillés de blanc s’aperçoivent navrés des escarbilles accrochés à leurs vêtements. Le train roule à la vitesse à 30 à l’heure et nous sommes bercés par le balancement régulier du wagon. On se lève, on prend des photos, on surplombe la bambouseraie, on s’amuse, on redevient des enfants…
45 minutes plus tard, nous arrivons à Anduze le soleil ne nous a pas quitté.
Repas en terrasse, copieux ; les convives étaient ravis. Attendus à 14 heures 30 à Maison rouge, nous avons fait une petite ballade jusqu’au Musée. Quelques uns un peu déçus, plus intéressés par l’histoire de la soie, mais un guide plus préoccupé par l’histoire de la paysannerie Cévenole… Il y a des guides qui vous captivent par ce qu’ils vous racontent d’autres se bornant à décrire une situation… Le retour vers Anduze s’est fait sous un ciel un peu plus gris et le train tiré par un diesel nous a ramené cahotement vers la gare de départ.

Nous nous sommes répartis dans les mini-bus et dirigés vers notre village.
Arrivés à Nîmes, quelle ne fut notre surprise de constater un embouteillage « monstre ». Les voitures sur 15 voies… le scénario se répétant à Arles et Salon… bref le retour nous a demandé 3 h 30 au lieu de 2 heures.
La chaleur, l’espace dans les véhicules étant restreint les amis ont fait preuve de beaucoup de patience et de gentillesse. Bravo aux deux chauffeurs pour leur sang-froid et leur capacité à assumer une telle situation.
Merci à tous pour la bonne humeur affichée toute la journée,
Avec toute ma sympathie et mon amitié,
Anne-Marie