Éditorial – Novembre 2022

Ce matin 1er novembre nous avons été gratifiés d’un bel orage : heureuse surprise que d’entendre tomber la pluie si longtemps espérée ! En aurions-nous souhaité davantage ? Que les déçus fassent la danse de la pluie ! Et si leurs efforts sont couronnés de succès, ils auront leur portrait sur le site du Carrefour Citoyen, promis !

Pourquoi une telle introduction météorologique ? Parce que c’est la première heureuse surprise de ce mois de novembre qui nous en promet d’autres. Revenons tout d’abord sur celles d’octobre. Nous avons été nombreux à nous réjouir les yeux au spectacle que nous ont offert les artistes de Bédoul’Art. Vous en trouverez la rétrospective sur la page de l’édition 2022. À cette occasion, de nouveaux artistes ont manifesté leur souhait de participer à l’édition Bédoul’Art 2023. Et comme nous l’a écrit B. : « c’est une belle chose que cela prenne de l’ampleur » !

Claude Faessel nous a fait bénéficier de sa grande culture et de ses qualités de pédagogue. Nous l’avons écouté raconter Le destin tragique des juifs de Thessalonique, une page d‘histoire contemporaine que peu d’entre nous connaissaient. L’occasion pour moi de me réjouir qu’un (trop) petit nombre de Bédoulens ait pu profiter de cette conférence captivante.

Mais les autres ne perdent rien pour avoir attendu ! Jeudi 17 novembre à 18h30 à la salle Aimonetto du Cercle Républicain, nous accueillerons Noëlle Barbiera, qui nous présentera son ouvrage intitulé Au temps des raisins verts. Sous forme romancée, ce livre présente « Marseille août 1939 : Nella et Louis, descendants d’immigrés italiens, partent au marché vendre les produits qu’ils cultivent…De nos jours, Mathilde décide de se confronter à un passé douloureux pour elle et toute sa fratrie. Ce père qu’elle a tant aimé, et trop tôt disparu était-il un salaud ? Comment faire face à une réalité qu’elle imagine terrible ? Avec ‘Au temps des raisins verts’, posez un regard tout en pudeur sur une période meurtrie de notre histoire. ». On me dit que quelques descendants d’immigrés italiens vivent à Roquefort-la-Bédoule… En ces temps difficiles où l’ombre de l’extrême droite plane en France, n’est-il pas bon de se remémorer une période meurtrie de notre histoire ?

Et le vendredi 25 novembre en soirée, nous aurons le plaisir de revoir la troupe « L’atelier du courant d’air » à la Salle Malraux. Ces comédiens, mis en scène par notre concitoyenne Eve Lamarche, nous présenteront le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh : une pièce forte, mélange de drame et de comédie, autour des thèmes de la mémoire, du passé, de la nostalgie de l’enfance. En 2019 cette troupe nous avait déjà enchantés avec Les Rustres de Carlo Goldoni : nul doute qu’ils seront à nouveau excellents !

Voilà de quoi se réjouir tout en ramassant les feuilles mortes « à la pelle »…

Pour le Bureau : Charles

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