Éditorial – octobre 2024

Chers adhérents, chers amis,

En ce début du mois d’octobre, bien des évènements heureux nous attendent. Tout d’abord l’assurance que le Carrefour Citoyen continue à nous proposer ses activités habituelles dont nous pouvons trouver les informations sur le présent site. Cette permanence est la preuve de l’élan vital de notre association, qui compte de nouveaux adhérents depuis la journée des associations : le jeu d’échecs et la couture connaissent un franc succès !

Sur ce même site nous pouvons voir que d’autres font des propositions tout aussi passionnantes. En ce moment même, à l’espace du Bras d’or, l’exposition « Aubagne & l’Huveaune au XXème siècle entre terre et couleur » nous permet d’admirer les merveilles produites par les artistes régionaux, parmi lesquels Marie Barbe et Edie Tempier, membres du Carrefour Citoyen.

Dans un mois aura lieu la nouvelle édition de Bédoul’Art. Encore une fois ce sera l’occasion de célébrer le travail des artistes de toutes disciplines. C’est pour moi le plaisir de citer deux personnes qui œuvrent en amont de l’exposition : Cyril qui nous gratifie d’une magnifique affiche que vous aurez l’occasion d’admirer ; et Yann qui offre bénévolement son sens de l’harmonie et de la poésie dans son acception la plus originelle : la fabrication et la mise au point de ces trois journées qui associent cette année les enfants de l’école et leurs enseignants. Que tous deux soient ici chaleureusement remerciés par anticipation.

Et déjà il nous faut penser à l’année prochaine. Les membres du Bureau vont préparer le dossier de demandes de subvention municipale annuelle. Cela suppose de faire des choix parfois douloureux, des priorités. Et j’invite chaque membre associé du Carrefour Citoyen à faire part de ses propositions en nous écrivant (par ici).

En ces moments troublés et troublants, tant sur le plan national qu’international, l’apparence paisible de la vie de notre association et de notre village ne nous fait pas oublier que nous faisons partie d’un vaste ensemble dont nous sommes dépendants, même si nous n’en ressentons pas les effets de manière immédiate dans nos rues, nos maisons, nos magasins, nos institutions associatives ou municipales. Mon vieux collègue psychiatre aujourd’hui décédé, Stanislas Tomkiewicz, disait que l’un des mécanismes à l’œuvre dans les situations de violences et de maltraitance est de penser que « l’autre est moins humain que soi-même ». Nous voyons chaque jour ce mécanisme à l’œuvre jusqu’à la menace d’une guerre : gardons-nous d’ajouter notre gravier à cet édifice maléfique.

Pour le Bureau : Charles

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