Chers adhérents, chers amis,
Si j’étais Guillaume Apollinaire, je vous ferais un éditorial-calligramme en forme de poisson ! Mais je me contenterai – et vous aussi donc – d’un écrit classique.
Cette année le 1er avril est une date particulière, car le Carrefour Citoyen accueille, au Foyer des anciens, Ben Dettori et Nico Duque, deux guitares pour un concert de flamenco ! Rendez-vous à 20h, entrée libre, participation conseillée entre 5 et 10€ par personne. Olé !
Pour s’adapter à l’époque, le printemps aujourd’hui s’avance masqué derrière les nuages. Mais nous l’avons reconnu malgré tout ; nous lui sommes reconnaissants de quelques gouttes de pluie qu’il nous octroie, et l’encourageons à poursuivre ses efforts d’arrosage en cette période de sécheresse.
Notre association poursuit son chemin, avec d’autres, pour proposer à nos concitoyens de la culture sous forme d’escapades, de jeux, écritures, lectures, etc. Vous trouverez plus d’informations en consultant les rubriques du présent site.
Les participantes à l’atelier de couture ont accueilli, d’abord avec étonnement, puis avec plaisir, le premier élément masculin du groupe ! Je n’en dis pas davantage ici car il s’agit d’un très jeune participant. Mais nous allons lui faire dédicacer une photo de lui, que nous ressortirons lors de son premier défilé de haute couture à la capitale, dans… quelque temps !
Le 14 avril, la soirée Brassens recueille un franc succès, car nous allons jouer à guichet fermé (l’OM est jaloux !)
Enfin, jeudi 27 avril, à la salle Aimonetto du Cercle, Jacques Azam nous fera bénéficier de sa culture et de ses connaissances, en donnant une conférence sur les évènements dramatiques des vieux quartiers de Marseille en 1943.
Et nous ferons la liaison avec le mois de mai en covoiturant jusqu’au musée Granet d’Aix en Provence, où nous admirerons le travail de l’artiste David Hockney.
Pour terminer cet éditorial, je vous laisse avec cette citation de Don Helder Camara, évêque de Récife au Brésil (7 février 1909 – 27 août 1999) ;
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’Hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Don Helder Camara (7 février 1909 – 27 août 1999)
Pour le Bureau du C.C. : Charles